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jeudi 10 novembre 2011

Quel mépris de la démocratie !

Vendredi 4 novembre 2011, j’ai assisté au conseil municipal des Avirons présidé par Michel Dennemont «encore » Maire.

Premier magistrat de la commune, censé être Maire de «tous les avironnais», c'est-à-dire sans esprit partisan, respectueux, et exemplaire dans l’exercice de son mandat, Mr Dennemont répond à un conseiller :

« La démocratie est faite pour permettre aux imbéciles de parler »
Vous étiez entrain de parler, en énonçant cette phrase, Monsieur le Maire. Donc charité bien ordonnée… Concluez vous-même !

Un peu plus loin « votre favorable assistance », applaudit à l’une de vos boutades. Ceci est bien entendu contraire à la règle. Les « spectateurs d’un conseil municipal n’ont pas le droit de s’exprimer en cours de séance ! Mais vous approuvez tout de même cette réaction !

Enfin, avec beaucoup de « paternalisme », vous regrettez que l’adjoint dissident n’ai pas saisi la perche que vous lui tendiez pour « qu’il se rachète !» Oser vous contredire serait donc un crime de lèse-majesté ? Dictateur, Roi, Pour qui vous prenez- vous ?

Nous sommes en démocratie, mais pas celle que vous avez instaurée aux Avirons : On est dans votre camp, on peut applaudir n’importe quand, mais on doit se taire tout le temps. Ainsi bon nombre de vos électeurs ont préférés rester dans le silence.

Mais, le jour où ils ne supporteront plus votre mépris et arrogance, et le dénoncerons, deviendraient –ils de bavards imbéciles ? Par effet boomerang, vous cesserez d’être «encore» leur Maire.

J.M.A.

lundi 24 octobre 2011

Quand les élus avironnais s’émancipent et retrouvent peu à peu leur liberté d'expression…


Arrivé plein d’assurance à la préfecture, avec cartable et « pti laurent » sous le bras (son attaché parlementaire pressenti), Michel Dennemont a longuement salué ses camarades communistes.

A l’annonce des résultats, la mine déconfite, il est reparti sans demander son reste aux grands électeurs de La Réunion. Une fois de plus, Vergès l’a roulé dans la farine en lui promettant une place de sénateur, dans quelque temps, juste pour l’avoir sous la main, comme un béni oui-oui. Cette méthode est la seule que Dennemont comprend… et applique dans sa commune. Au point qu’un certain nombre d’électeurs et d’élus avironnais le craignent encore.

Mais, ce scrutin des sénatoriales a permis aux élus avironnais de dépasser leur peur et de voter, en leur âme et conscience contre l’inacceptable, contre l’intolérable. Une page est tournée. Michel Dennemont pourra-t-il comprendre et admettre que nous ne sommes plus aux temps anciens où il pouvait imposer «sa loi». Autant pour Vergès qui change d’avis tous les matins sur sa démission. Difficile d’être à la place de Gélita.

Pourquoi ce revirement ? Quelle promesse a-t-il reçue en échange avec François Hollande ? Plus d’autonomie ou d’indépendance pour La Réunion ? Encore une fois, il y a des tractations douteuses : sont-elles dans l’intérêt de tous les Réunionnais ? Un caprice d’un dieu ? Pas de quoi en faire un fromage!

Plus connu dans le monde politique local sous le sigle de G.S-O ou «Girouette du Sud-Ouest»,

Michel Dennemont, aussi bien à droite qu’à gauche n’a pas fait le plein de voix. Les grands électeurs, n’ont pas voulu d’un représentant aussi peu fiable pour La Réunion, car ce sont des citoyens réfléchis. Ils savent éliminer les opportunistes carriéristes, qui vendent leur âme au diable pour décrocher un poste et des indemnités conséquentes. Ils savent reconnaitre les hommes de valeur, de conviction et d’action qui placent le bonheur de la population avant toute chose. Dans notre commune également, une bonne partie des siens ne cautionne plus ses dérives et a refusé catégoriquement de monter dans son bus ce jour-là. D’autres y sont entrés mal à l’aise, mais avec la ferme intention de ne pas trahir la mémoire de leurs parents.

Il faut comprendre : Nous, les avironnais, représentés par la G.S-O sans plus aucune crédibilité, qui chaque année, au gré de son intérêt, a changé de parti, nous devenons la risée de La Réunion.

Le duo bancal et zembrocal, Vergès-Dennemont n’a pas convaincu et les avironnais se retrouvent une fois de plus le bec dans l’eau. Aujourd’hui, la population est représentée par un homme soumis aux désirs du PCR. Dans le match politique réunionnais, les équipes se forment et Michel Dennemont n’est qu’un simple remplaçant en sursis. D’ores et déjà, ces grands électeurs ont fait leur travail en sanctionnant lourdement les retournements et trahisons du 1er magistrat de notre ville. Il appartient maintenant à chaque citoyen avironnais, de tourner cette lourde page raturée de rouge que nous laisse Michel Dennemont.

Allons ensemble, renouer avec l’histoire politique de la commune, celle des parents et des grands parents, allons ensemble, construire l’avenir des Avirons, allons ensemble, nous réinventer quartier par quartier, allons ensemble, nous projeter avec des solutions innovantes, allons ensemble, dynamiser et fortifier chaque association, chaque commerce, chaque coin de rue et chaque foyer pour enfin avancer sur le chemin du renouveau des Avirons.

Eric FERRERE
Conseiller municipal des Avirons

jeudi 20 octobre 2011

Le PLU des Avirons: La mairie condamnée à verser à l'opposition 1500€

Copier ce lien dans google pour en savoir plus.

http://www.zinfos974.com/PLU-des-Avirons-La-commune-condamnee-a-verser-1500-a-l-opposition_a33228.html

mercredi 28 septembre 2011

Dennemont, L’Outsider malchanceux … du PCR !

"Dans ma commune, je me dis de droite, au conseil général, je suis du centre, mais à chaque élection, je fais alliance avec le PCR. Qui suis-je ?".

Dimanche 25 novembre, les grands électeurs de la Réunion ont réagi : Ils ont sanctionné Michel Dennemont. Durant toute cette journée, son cartable sous le bras n’a impressionné personne et ne suffisait pas à faire de lui un sénateur ! Les grands électeurs n’ont pas voulu d’un représentant aussi peu fiable pour La Réunion, pas plus du reste que de son attaché parlementaire, déjà pressenti, (le pti Laurent) comme on l’appelle ici << Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir mis par terre>>, vieil adage populaire qu’ils auraient dû suivre !

Désormais, Michel Dennemont n’a d’influence qu’aux Avirons. Sorti des limites de la commune, il est la risée de tous les politiques, droite et gauche confondues, qui ne comprennent pas que les Avironnais n’aient pas mis, depuis le temps, un terme à ses retournements et ses trahisons. Chaque année, au gré de son intérêt, il a changé de parti. Mais, reconnaissons en lui << le porte-bonheur >> de la droite.

Souvenons –nous :
Son échec dans le combat pour la bidep, auprès de Paul Verges.
Son échec aux élections législatives de 2007 où, au second tour, il soutenait Verges.
Son échec aux régionales de 2010, placé dernier sur la liste de Verges.
Son échec aux sénatoriales de 2011, placé 3ème sur la liste de Verges.

Une fois de plus, Verges l’a roulé dans la farine en lui promettant une place de sénateur dans deux ans seulement, de quoi le faire pédaler un peu, alors que pour Gélita Hoareau, c’est tout de suite. Est-ce à penser que Gélita est plus compétente que Michel Dennemont ?

Si certains électeurs des Avirons n’ont pas encore découvert la personnalité de Michel Dennemont, les grands électeurs, eux, la connaissent bien. Même les grands électeurs communistes, agacés par la présence de Michel Dennemont sur cette liste, ont décidé de désobéir à leur chef historique, Paul Verges.

Les grands électeurs sont des citoyens qui réfléchissent et qui savent reconnaître les hommes de valeur, les hommes de conviction et éliminer les opportunistes carriéristes qui vendent leur âme au diable pour décrocher une place et les indemnités conséquentes.

Paul Vergès et Michel Dennemont ont subi un échec cuisant. Sûr d’obtenir plus de 400 suffrages, Verges remerciait Dennemont pour son soutien : Ce dernier se << voyait déjà élu au sénat >> . Leur liste n’a recueilli que 296 voix, soit 24,69 % des suffrages exprimés, et ne récupère qu’un seul siège.

Où sont passé les 104 voix manquantes se demande Mr Yvan Gombeau ? Monsieur le Politologue, Venez aux Avirons, et vous comprendrez vite. L’explication est simple : «Je suis de droite mais ne voterai pas Dennemont qui roule pour Verges. Je suis de gauche mais ne voterai pas pour Verges qui roule pour Dennemont.»

En tout cas, une bonne partie des grands électeurs de sa majorité ont catégoriquement refusé d’emprunter SON bus pour aller voter ce jour-là.

Eric FERRERE

Sénatoriales 2011

















Notre soutien à Michel Fontaine a contribué à la victoire de sa liste.

1208 grands électeurs (conseillers municipaux, généraux et régionaux, simples délégués…) sont venus élire les quatre nouveaux sénateurs qui représenteront La Réunion au Palais du Luxembourg, jusqu’en 2 017.

4 sièges au scrutin proportionnel étaient à pourvoir à la Réunion, 1 de plus que lors du dernier renouvellement. Michel Fontaine et Jacqueline Farreyrol liste d’union de la droite, sont élus. Le communiste Paul Vergès est élu, ainsi que le socialiste Michel Vergoz. Les sortants, Anne-Marie Payet (Union centriste) et Jean-Paul Virapoullé (UMP) sont battus.

C’est la liste de l’union de la droite conduite par Michel Fontaine qui avec 36,53 % des suffrages exprimés (438 voix) est sortie grande gagnante de cette élection. Le travail de reconstruction de la droite réunionnaise avec la création d’Objectif Réunion entamé par Didier Robert ces dernières années a porté ses fruits.

Une véritable claque infligée à la liste de Paul Vergès censée atteindre avec Michel Dennemont, plus de 400 suffrages. À l’arrivée, sa liste n’a recueilli que 296 voix, soit 24,69 % des suffrages exprimés, et ne récupère qu’un seul siège.

lundi 4 avril 2011

CANTONALES MARS 2011

Chère électrice, Cher électeur,

Tout d’abord avec Colette Caderby, ma suppléante, nous tenons à remercier tous ceux et toutes celles qui nous ont fait confiance lors de ce scrutin du 20 mars 2011. Comme on a pu le lire dans la presse, «Il s’en est fallu d’un cheveu». Cependant, rien n’est perdu ! Au contraire !

C'est en raison d'un très faible nombre de voix que le candidat sortant a pu franchir le seuil de la majorité absolue.

En effet, seules 9 voix représentant 0.19 % des suffrages exprimés lui ont permis d’être désigné conseiller général du canton des Avirons. Cet écart apparaît extrêmement faible, tant en valeur absolue qu’en valeur relative. C’est loin d’être une gloire, et il le reconnaît lui-même. Par contre dans son tract, il fait dire aux chiffres ce qu’il veut. Regardons de prés ses résultats. Pour être élu, il faut la moitié des suffrages exprimés.

Calculons en 2004
4561 : 2 = 2280 voix nécessaires pour passer au premier tour.
2540 – 2280 = 260 voix en plus. Il a été élu ce qui est incontestable.

Calculons en 2011
4659:2 = 2329 voix nécessaires pour passer au premier tour,
or il est élu avec 2338–2329 = 9 voix de plus seulement !!!

Le message fort à retenir de cette campagne :

« Globalement la population souhaite le changement aux Avirons ! »

Remarquons : En 2004 il y avait 2 candidats. En 2011, les conditions ne sont pas les mêmes, car il y a 4 candidats face à lui. Dans son analyse il se focalise sur mon score au mépris des autres candidats qui, eux aussi, prônaient le changement. Lui qui prédisait en début de campagne un très gros score dés le premier tour, a, au contraire, perdu plus de 200 électeurs et électrices qui lui ont retiré leur confiance alors qu’en même temps on observe 1397 inscrits de plus. 9 voix, c’est donc trop juste !

D’autant que 2527 électeurs ne se sont pas déplacés pour aller voter ce jour-là… C’est souligner l’importance de voter dès le 1er tour !

Aux mensonges divulgués sur le déclassement des terrains, (Justice administrative en cours …), aux magouilles d’élus pour se servir les premiers, (affaire pénale à l’étude…), ajoutons, le constat, preuves à l’appui, de diverses pratiques irrégulières, dans un total déni des lois en vigueur pendant la campagne électorale. Aussi, mon « éternel » combat aux Avirons pour : le respect de la démocratie, le respect des citoyens, et ma conviction profonde de la nécessité du changement déjà voulu par 50% des avironnais lors de ce scrutin, m’ont conduit à déposer, un recours en annulation de ces élections.

Je voudrais profiter également de cette occasion pour remercier ceux et celles qui ont mis toute leur volonté et leur enthousiasme à promouvoir nos idées, à rencontrer et à convaincre sans relâche les électrices et les électeurs de notre canton, à faire campagne avec force et conviction, face à un candidat sortant, sans idée, sans projet, définitivement allié et endoctriné par le PCR.

Même si la victoire n’est pas aujourd’hui au rendez-vous, je sais qu'elle n’est pas bien loin car ce combat constitue une nouvelle étape de la conquête des Avirons. Dans ces circonstances, je veux vous dire, que je demeure, plus que jamais, à vos côtés et à votre entière disposition.

Avec mes sentiments fidèles et dévoués,
Eric FERRERE

POURQUOI UN RECOURS EN ANNULATION ?

OPINIONS : « Qu’est-ce qu’ un recours en annulation ? »Eric FERRERE : Le recours en annulation permet à des citoyens d’exprimer leurs doutes sur la légalité des résultats d’une élection. Si les preuves apportées sont justifiées et légitimes, l’élection sera annulée et il faudra re-voter.

OPINIONS : « Pourquoi un recours ? »Le recours est indispensable pour assainir certaines pratiques politiques. En 2002, j’ai fait annuler les élections municipales, car j’ai pu prouver que mes affiches étaient systématiquement arrachées ou maculées, qu’il y avait eu des libéralités, voire des achats de voix ,des violences et des pressions exercées à l’encontre de certains électeurs et, notamment, de certains agents communaux. Grâce à ce jugement (CE N° 237209 année 2002), ces pratiques ont quasiment disparu de la commune et les campagnes électorales sont beaucoup moins violentes. Nous n’en sommes plus à l’ère des bons de feuilles de tôles et des chariots octroyés généreusement à la veille des élections. Il n’en demeure pas moins certaines pratiques, plus subtiles, dans le total irrespect des citoyens et de la loi.

OPINIONS : «Alors, sur quoi fondez-vous ce recours ? »Eric FERRERE : Le candidat sortant a pu franchir le seuil de la majorité absolue grâce à seulement 9 voix, représentant 0.19 % des suffrages exprimés. Cet écart apparaît extrêmement faible tant en valeur absolue qu’en valeur relative. C’est à la lumière de ce très faible nombre de voix qu’il convient d’appréhender les nombreuses irrégularités qui ont entaché l’élection cantonale contestée. Ma protestation se fonde principalement sur :

1-Le supplément au bulletin municipal du mois de décembre 2010

Le supplément au journal municipal des Avirons qui, au mois de décembre, fait un bilan de l'activité de la collectivité : Il apparaît que l’édition de ce supplément, tiré à plus de 4000 exemplaires et entièrement financé par la commune, contrevient manifestement aux dispositions des articles L.52-1 et L 58-1 du code électoral. Puisque les élections cantonales étaient prévues le 20 mars 2011, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations d’une collectivité n’aurait dû se faire à compter du 1er septembre 2010.

2-Une promesse de travaux en faveur d’une résidence privée, utilisée comme propagande électorale :

Dans une copropriété, regroupant une cinquantaine de logements, soit plus de 40 votants, le Président du conseil syndical se félicite, en des termes dénués de toute ambiguïté, de l'intervention du Maire auprès du Conseil Général pour la surélévation d'un muret longeant la départementale. La manœuvre électorale est aussi manifeste que grossière : le 22 octobre 2010, le Conseil Général est saisi par le maire, lui-même vice-président du Conseil Général chargé de cette commission. La réponse favorable n'arrive que le 16 mars 2011, soit moins d'une semaine avant le premier tour de l'élection. Sans perdre de temps, le 17 mars, le Maire, par courrier, en informe le Président du conseil syndical qui, tout aussi empressé, transmet le jour-même, par écrit, cette information à l'ensemble des copropriétaires. Il suffit de regarder les dates de ces correspondances pour se convaincre de l'empressement des intéressés à communiquer avant le 20 mars… Il est évident que cette intervention du Conseil Général, à quelques jours du premier tour, très efficacement relayée par le président du conseil syndical auprès des résidents, peut s'analyser comme une véritable campagne de promotion organisée en violation du code électoral.

L'ensemble de ces irrégularités s'inscrit en outre dans un contexte de pratiques déloyales consistant à mettre en œuvre, sur le territoire de la commune, des travaux exceptionnels bénéficiant directement aux habitants ou à certains d'entre eux alors qu'aucune circonstance objective n'en justifiait la réalisation à ce moment. Tel est le cas de la réalisation de deux abribus au cours du mois de février 2011.

Il en est de même de la réalisation de travaux de réfection des chemins « Hubert Delisle » (Prés de 150 votants), "Parc à Moutons sur le Tévelave desservant les lotissements la Forêt, les Géraniums, Miel Vert, (plus de 300 votants). Ceci explique cela…

Compte tenu du caractère des irrégularités invoquées, de l’influence qu’elles ont pu avoir sur les résultats du scrutin et du très faible nombre de voix ayant permis l’élection du candidat sortant au premier tour (9 voix) il était normal que je fasse mon devoir de citoyen de signaler à la justice les dérives et les libertés que des personnes prennent avec la loi.

OPINIONS : « Pour vous, cette élection va-t-elle être annulée ? »Eric FERRERE : J’ai bon espoir car mon recours s’appuie sur les jurisprudences du Conseil d’Etat du 19 mai 2009, Commune Les Bordes sur Arize, n° 317249 et du 28 juillet 1993, Canton de Bordères-sur-l'Echez, n°142586.

dimanche 20 février 2011

Un grand homme nous a quittés !

L’avant-garde de la coopération à la Réunion, l’infatigable «Ti Loulou» Rivière a été l’un des bâtisseurs des principales coopératives agricoles réunionnaises. Très tôt il épousa les grands principes fondamentaux de la coopération notamment la solidarité : « Chacun pour tous » le fort acceptant d’aider le faible. Il fut un coopérateur exceptionnel.

Né en 1927 au sein d’une famille modeste, il le restera tout au long de sa vie. C'était un grand homme, un homme auprès de qui on s'élève, un homme enrobé d’une grande simplicité et d’une grande humilité, signes de véritable grandeur et où l’honnêteté intellectuelle et morale étaient inaltérables.

Ni le bien matériel ni celui de l’argent n’ont pu soudoyer cet homme aux convictions de fer. Vraiment, ce juste vivait de la foi ! Il nous a quittés pour rejoindre tous les justes et les humbles qui ont fait et font la grandeur et la valeur de l’Homme et de l’humanité.

Ce réunionnais, Avironnais a œuvré et rentabilisé son passage sur Terre. Il nous laisse en héritage des structures économiques puissantes (URCOOPA, CPPR, Coop Avirons …) et une profonde empreinte dans l'histoire économique et sociale de notre pays La Réunion.


Eric FERRERE

vendredi 11 février 2011

Eric Ferrere annonce sa candidature à la presse


Mesdames et messieurs de la presse,

Permettez-moi de vous remercier de votre présence et de vous souhaiter la bienvenue avec aujourd'hui deux satisfactions :

- La première, c'est de vous accueillir dans notre commune canton des Avirons,
- La deuxième, c'est de pouvoir vous annoncer ma candidature et celle de ma suppléante Colette Caderby

Mesdames et messieurs les journalistes,

Marié père de 3 enfants, à 47 ans, j’exerce les fonctions de directeur d’une Société de coopérative agricole, président de l’ARDA, président de l’association « OPINIONS 974 », conseiller municipal depuis 1995. Je me qualifie avant tout comme un agent de développement local au service de notre pays, au service de notre commune canton Les Avirons.

J’ai proposé à Colette CADERBY d’être ma suppléante. Cette Conseillère Régionale, déléguée à la vie associative, connaît bien les Avirons et les préoccupations des Avironnaises et Avironnais. Elle a travaillé plus de 20 ans à la Mairie des Avirons et n’a cessé d’écouter et de rencontrer les habitants depuis son engagement en politique en 2007.

Jacky GRONDIN, Conseiller Municipal de l’opposition aux Avirons et membre du mouvement Emergence Réunion nous a rejoint pour unir nos forces dans la dynamique de « la Réunion en Confiance » et s’engager ensemble sur la voie du changement aux Avirons.

« Je veux partager avec les Avironnais et les Réunionnais un projet commun pour construire ensemble un avenir serein qui repose sur un vrai pacte de confiance et de stabilité. Je veux apporter des solutions aux difficultés rencontrées quotidiennement par les Avironnais en matière d’emploi, d’insertion, de logement, de pouvoir d’achat, de formation. Cela ne peut se faire qu’en partenariat avec les différentes instances décisionnelles, en anticipant sur les évolutions de notre territoire et en partageant les décisions avec les habitants sur les projets qui les concernent.

Depuis l’année dernière avec la Région, les réunionnais(es) ont assisté à un rapprochement de cette collectivité de leurs préoccupations quotidienne. Je prendrai simplement deux exemples :

- Le POP : Aux Avirons plus de 200 Lycéens ont bénéficié de ce dispositif. Pour reprendre simplement l’expression d’une famille : « Avec le POP, nout zenfan lé kom sak tout’ maintenant ! »

- La continuité territoriale : Plus de 250 avironnais ont déjà bénéficié d’un voyage financé en partie par la Région

Loin de moi ici de faire le bilan de la Région, mais simplement pour vous dire que les Réunionnais constatent aujourd’hui combien la Région est proche d’eux et agit pour améliorer leur quotidien. Cette plus grande proximité est nécessaire pour établir l’égalité des chances !

C’est pour cela que je me présente dans le canton des Avirons. Je voudrais que le Conseil Général puisse aussi entrer dans les foyers et comprendre les problématiques auxquelles sont confrontées les familles au quotidien :

 celle des parents qui ne savent pas où mettre leurs enfants pour aller travailler
 celle des jeunes qui cherchent du travail pour échapper à l’oisiveté
 celle des personnes âgées livrées à elles même depuis que l’ARAST à n’existe plus
 celle des aidants confronté à une dure réalité et qui souvent par le stress et la fatigue s’enfoncent dans une forme de dépression plus ou moins forte.
 celle des couples et des familles à la recherche d’un logement social
 celle des sans emplois…

Des défis à relever, c’est maintenant !

La commune/canton des Avirons est dans une situation d'immobilisme grave qui nécessite des mesures immédiates destinées à insuffler une nouvelle dynamique propre à répondre aux défis auxquels elle doit faire face.

Le défi de la démographie
La population Avironnaise est en forte augmentation avec une jeunesse de plus en plus importante et une population vieillissante. Les prévisions annoncent plus de 11 500 habitants aux Avirons en 2015. Plus du tiers des avironnais ont moins de 19 ans et les personnes de plus de 60 ans représentent 12 % de la population contre 10 % sur l’ensemble de l’île.

Le défi des services à la population
Les équipements de services à la population et de soins sont nettement insuffisants au regard de la répartition de la population.

• Dans le domaine de la santé mais aussi dans celui de la prise en charge des personnes handicapées, des personnes âgées et des enfants non scolarisés, il y a des urgences.

• La question des déplacements mérite d’être reposée

• Celle de l’eau constitue un enjeu majeur.

Le défi du logement
Nous devons trouver des solutions pour répondre à cette autre urgence sociale, celle d’un logement décent pour le plus grand nombre.

Le défi du développement économique
Il est impensable de considérer notre vie de tous les jours sans envisager qu’elle soit dynamisée et améliorée grâce à la création d’activités économiques pérennes et cohérentes avec les axes de développement de l’île.

Pour cela, il faut mettre en œuvre un projet politique réaliste pour notre territoire. Oser le changement au travers de nouvelles dynamiques participatives et l’inscription dans une logique de partenariat continu et cohérente avec l’Etat, la Région, la CIVIS, la Commune et les chambres consulaires.

Développer une politique dynamique et efficace pour garantir, à chaque citoyen, bien être et qualité de vie : c’est maintenant !

Et c’est mon ambition qui s’articule autour de quatre idées phares :
-cette politique doit être participative
-elle doit être une véritable politique d’appui à la personne et de cohésion sociale
-elle doit permettre l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des avironnais
-elle doit être nécessairement créatrice d’emploi autour des potentialités du territoire des Avirons.

Dans ce sens, le programme que je m’engage à mettre en œuvre au cours de ce mandat avec les Avironnais s’articule autour de deux axes majeurs :
1er axe : L’amélioration de la vie quotidienne
2ème axe : Le développement dynamique et participatif des Avirons

C’est un programme ambitieux et je prendrai des engagements fermes au cours de ma campagne, en proposant les actions concrètes à mener ou à initier durant ces trois années de mandat.

Il s’agit de proposer ici aux Avironnais de rompre avec l’immobilisme en cours depuis trop longtemps. Je suis chaque jour sur le terrain avec mon équipe à l’écoute des besoins de la population de la commune-canton et je prends en considération les préoccupations. Un programme pourvoyeurs d’emplois, car c’est une préoccupation forte. Il se mettra en œuvre dans les règles de la démocratie participative avec les habitants des Avirons, à qui je souhaite le meilleur et à qui je propose aujourd’hui d’oser le changement, véritable source d’épanouissement personnel et collectif.

«Dynamiser le canton des Avirons, permettre à chacun de partager la réussite et le progrès, réveiller la dynamique de bonheur qui sommeille en nous, c’est Maintenant!»

Eric FERRERE
«Ensemble changeons demain»

Intervention de Colette Caderby lors de la conférence de presse


Tout d’abord je voudrais remercier les journalistes pour leur présence.

-Conseillère régionale
-Conseillère municipale de l'opposition aux AVIRONS
-Engagée politiquement en 2006.

J'ai fait campagne aux côtés d'Eric FERRERE pour les législatives 2007 où Didier ROBERT a été élu dans notre circonscription face à Paul VERGES.

-En 2008, j'ai été sur la liste conduite par Eric FERRERE aux municipales et nous avons obtenu 4 sièges.
-J'ai travaillé pendant 20 ans à la Mairie des Avirons. Et depuis 2005, je suis retraitée.

J'ai œuvré pendant mon activité professionnelle dans des associations communales que ce soit culturelle ou sportive...
-Je suis sur le terrain à la disposition de la population que ce soit dans le cadre de mes fonctions municipales ou de mes délégations régionales.

J'ai accepté d'être la suppléante d'Eric FERRERE pour que l'on réalise ensemble les projets qui seront les nôtres sur le canton des Avirons.

Comme vous le savez, nous sommes investit par le mouvement "La Réunion en confiance" conduit par Didier ROBERT. Nous participons à la dynamique en place pour faire basculer la majorité au Conseil Général.

Aux côtés des autres candidats de l'union, nous portons le projet commun de notre groupe. Le Département et la Région doivent travailler en cohérence et harmonie dans l’intérêt de chaque réunionnais.

Conseillère régionale, chargée de la vie associative, cet engagement s’inscrit dans la continuité de mes actions. Je m'engage aux côtés d'Eric FERRERE car je connais ses compétences, je connais ses ambitions pour les avironnais et les réunionnais en général, j'apprécie son dynamisme et ses idées et surtout, j'ai confiance en lui.
Nous partageons les mêmes valeurs. Ce n'est pas seulement une histoire de politique mais bien d'engagement. Ses principaux soucis concernent l'avenir de nos enfants et le devenir de nos aînés.

Je suis présente à ses côtés pour véritablement l’appuyer dans cette démarche qui consiste à se mettre au service de la population mais aussi au service des communes. Et plus particulièrement de la commune des Avirons.

Et enfin, je veux être aux côtés de cette génération d'hommes et de femmes qui ose, propose et investit, cette génération qui montre la voie, fédère et construit, cette génération enthousiaste, ambitieuse et conquérante. Notre objectif est donc de fédérer, rassembler et mobiliser....

Notre ambition est bien de défendre tous deux ce canton et le réveiller...et c'est maintenant !

samedi 5 février 2011

Les 6 raisons conduisant le PLU des Avirons au tribunal :

Pourquoi avons-nous fait un recours au tribunal administratif sur le PLU (Plan Local de l’Urbanisme) de notre commune ?

Il ne s’agit pas de faire annuler le PLU voté le 5 novembre 2010, mais bien de faire annuler la révision de ce PLU voté par le conseil municipal le 7 Janvier 2011.

1/ Rappel des faits :

- En 1995 la Région vote le SAR (Schéma d’Aménagement Régional) qui attribue à notre commune 50 ha de terre à déclasser au profit de l’urbanisation.

- En 1998 le Maire déclasse 34 ha et garde 26 ha sous le coude.

- En 2006 il décide de transformer son POS en PLU car la loi l’oblige. Il prendra 4 ans pour le faire voter.

- Le projet de PLU est arrêté en conseil municipal du 15 Janvier 2010. Le Maire peu soucieux du respect de la loi déclasse non pas les 26 ha qui lui reste mais 62 ha. Surement pour essayer de répondre aux nombreuses promesses faites. Il ne tient pas compte des remarques de l’opposition qui conteste la légalité de ce PLU.

- Les services de l’Etat ont très logiquement émis un avis défavorable au projet le 16 avril 2010. Il a été demandé au Maire de revoir sa copie.

- Le 5 novembre 2010, en conseil municipal, le Maire présente à nouveau son PLU et le fait approuver par son conseil. L’opposition fait remarquer une fois encore la non-conformité du PLU avec le SAR de 1995, donc illégal.

- Le PLU approuvé sans tenir compte des remarques de l’opposition a été transmis en Sous-préfecture pour contrôle le 15 novembre 2010.

- Le 15 Décembre 2010 le Sous–préfet notifie au Maire, par lettre, les modifications qu’il estime nécessaire d’apporter au PLU pour qu’il devienne exécutoire. Ce courrier est porté en mairie le mercredi 15 décembre, date butoir d’un point de vue administratif. Or ce jour-là, de façon tout à fait extraordinaire, la mairie est fermée. Le Maire a en effet subitement décidé d’accorder une journée aux employés municipaux pour leur permettre de visiter les cirques et remparts….

- Ce n’est donc que le jeudi 16 décembre que la lettre du représentant de l’Etat est effectivement remise et enregistrée en mairie.

- Le 22 décembre 2010, le Sous Préfet notifie au Maire qu’il considère comme nulle l’opposabilité du PLU décrétée unilatéralement.

- Le Maire qui a manifestement organisé la fermeture de la mairie dans le seul but de faire échec au Sous- Préfet, considère que le PLU est valable et il s’apprête donc à délivrer très rapidement des permis de construire.

2/ Motivations du recours

Le Maire fait entrer les avironnais dans un jeu dangereux en se moquant du représentant de l’Etat et des lois de la République. Plusieurs raisons importantes nous poussent à exercer notre responsabilité d’élus pour défendre les intérêts des avironnais :

Raison 1 : Attirer l’attention du Juge sur l’illégalité du PLU avant qu’il ne soit trop tard pour certains des administrés.

Raison 2 : Attirer l’attention de tous les administrés qui s’apprêtent à construire ou à déposer un permis et qui risquent de voir la Sous-préfecture le rejeter.

Raison 3 : Attirer l’attention de tous les administrés qui s’apprêtent à vendre ou à acheter une parcelle soit disant constructible mais qui légalement ne l’est pas. Ce sont automatiquement des complications judiciaires et financières qui s’ensuivront au détriment des administrés bien sûr.

Raison 4 : Ce PLU a été conçu uniquement pour les possédants et certains élus qui se sont servis les premiers et cela au détriment des petits propriétaires dans l’attente depuis de nombreuses années.

Raison 5 : Ce PLU sacrifie les terres destinées aux logements sociaux au profit de promoteurs immobiliers. Il faut savoir que pour couvrir les besoins en logements aux Avirons, il faudrait d’ici 2014 construire près de 500 logements sociaux supplémentaires.

Raison 6 : Ce PLU menace des élevages situés au Tévelave par le déclassement des terrains d’une adjointe au Maire.

CONLUSION : Nous sommes favorables aux déclassements des terrains aux Avirons si cela est fait en toute légalité, transparence et sérénité, au profit du plus grand nombre.

Vos conseillers municipaux à votre disposition

Eric FERRERE / Colette CADERBY / Jacky GRONDIN

mercredi 2 février 2011

Après moi, le déluge !

La Région Bretagne vient de signer un protocole avec l’Etat et EDF pour déployer une expérimentation visant à réduire la consommation électrique en heure de pointe, car cette région est sous équipée en centrale électrique.

La région Bretagne a opté pour une société plus économe. La région PACA vient de signer un protocole avec l’Etat pour, là aussi, répondre au manque de centrales électriques : elle va déployer des solutions de production propre et favoriser les économies d’énergie.

Maurice vient de renoncer à la construction d’une centrale au charbon de 110 MW : elle a préféré mettre en place un programme en faveur des énergies renouvelables et de la maîtrise de la consommation.

A la Réunion, par contre, EDF demande la construction de deux centrales au fioul de 40 MW dans le Sud. DCNS veut installer une centrale nucléaire au fond de la mer au large de nos côtes.

Nous continuons à importer massivement des climatiseurs qui fonctionnement avec une électricité largement subventionnée (rappelons qu’ici notre électricité est subventionnée via la CSPE – contribution au service public de l’électricité payée par tous les consommateurs). Les terrains de sport restent allumés toutes les nuits, nous pompons avec de l’électricité, beaucoup d’eau dans les réservoirs des hauts de l’Île, alors que la moitié est perdue en raison des fuites ! Patrimoine mondial de l’Unesco… et après ?

« Après moi le déluge », doivent se dire tous ces hauts fonctionnaires et autres hauts gradés du CAC 40 ! Non pas parce que ces personnes hautement respectables se désintéressent de la Réunion, mais simplement parce qu’ils ne peuvent rien devant l’absence totale de vision partagée.

Nous ne pouvons plus embrasser un nouveau projet de société sans remettre en cause les schémas économiques du passé ! Arrêtons les actions incohérentes, résultats de décisions à court terme qui fragilise de plus en plus le projet Gerri-Réunion île verte.

Luttons contre les contradictions du moment et faisons un pas, un seul, pour donner l’impulsion indispensable à la concrétisation de tout projet de société. Quelques pistes de projets « cohérents » :

- Régionalisations de la gouvernance de l’énergie comme cela a été fait pour l’Agriculture et l’Equipement
- Déployons des projets d’expérimentation indolores pour le consommateur et l’Etat. Eteindre automatiquement 10 000 climatiseurs ou marmites à riz pendant une demi-heure le soir entre 19h et 20h passera inaperçu pour le consommateur, mais repousse de plusieurs années le besoin d’une centrale au fioul ! C’est ce que l’on appelle « l’effacement diffus », que des PME réunionnaises peuvent déployer dès à présent !
- Taxons lourdement les produits énergivores : pourquoi subventionner les KWh qui servent à notre confort ? Ce n’est pas cohérent !
- Subventionnons avec cette taxe les travaux d’économie d’énergie, générateurs d’emplois locaux.
- Modifions le schéma tarifaire de l’électricité : comme pour l’eau, mettons en place une facturation qui favorise les ménages économes et surtaxe les ménages aisés, gros consommateurs.

Il est urgent d’agir, pour donner du sens à notre projet : c’est à toute la Réunion d’agir, pour ne pas se laisser emporter par des choix nationaux déconnectés de nos enjeux locaux

Eric Ferrère Opinions 974

samedi 15 janvier 2011

Quand le Maire méprise l'opposition

Intervention de Colette Caderby membre de l’opposition et Conseillère Régionale lors du conseil municipal du 14 Janvier 2011

Mr le Maire dans ce PV du CM du VENDREDI 07 JANVIER 2011, à la page 17, vous écrivez ceci : «Le Maire a, quant à lui, déploré le départ de l’opposition car il aurait souhaité avoir des explications de la part de la Conseillère Régionale présente, sur le nouveau SAR qui n’a pas été élaboré en concertation avec les Communes. Car, vu la démographie et les besoins exprimés par l’INSEE, il faudrait 40 hectares pour tenir le rythme d’ici 2020.»

Je voudrais réagir tant sur la forme que le fond :

Sur la forme : Vous aviez eu tout le temps de me poser vos questions lors de ce conseil municipal. Et ce n’est certainement la bonne méthode de le faire après notre départ.Permettez moi de vous dire, il vous aura fallut attendre 10 mois pour reconnaitre que nous avons une conseillère régionale au sein de ce conseil. Est-ce si dure que ca pour vous Maire de cette assemblée d’accepter qu’une femme qui plus est une ancienne employée communale puisse accéder à cette responsabilité ?

Sur le fond : Oui j’ai assisté à l’assemblée plénière du conseil Régionale le 14 Décembre 2010, statuant sur le nouveau SAR, permettez moi de m’inscrire en faux quand vous dite : Que le SAR n’a pas été élaboré en concertation avec les Communes.
J’ai le rapport de cette séance plénière. En page 13 de ce rapport, nous pouvons lire les observations pour chaque commune. Pour ce qui est de la notre : il est précisé : Aucune remarque n’a été portée au registre.

Merci de m’avoir écouté.

lundi 10 janvier 2011

Conférence de présse du 10 janvier sur le PLU avec: Jacky Grondin, Eric Ferrere et Colette Caderby


Mesdames, Messieurs les journalistes tout d'abord nous vous remercions de vous être déplacés pour cette conférence de presse.

Nous avons souhaité vous rencontrer aujourd’hui dans le souci d’éclairer les avironnais sur les raisons de notre départ du Conseil Municipal du 7 janvier dernier et surtout pour porter à connaissance les manœuvres indignes du Maire des Avirons qui voulait faire passer en force un PLU non conforme à la loi et désavantageux pour nos concitoyens.

Nous voulons préciser aux avironnais que nous ne sommes pas contre le déclassement des terrains aux Avirons à condition toutefois que cela puisse profiter au développement économique et social de notre commune et à l’ensemble de ses habitants.

Nous voulons donner aux avironnais les éléments pour qu’ils comprennent à qui profitent réellement ces manœuvres scandaleuses, puisqu’à travers ce PLU, le Maire fait le choix délibéré de favoriser les possédants et les élus. En tant que conseillers municipaux, nous ne pouvions cautionner de tels agissements et nous tenons à les dénoncer.

I/ Notre refus de cautionner les manœuvre du Maire vis-à-vis du PLU
Rappelons d’abord les étapes de l’élaboration de ce PLU :


1/ SAR de 1995 :
La commune des Avirons s’est vue attribuer en 1995 : 50 ha d’extension urbaine et 10 ha à vocation économique soit un potentiel de 60 ha par le SAR de 1995.

2/ POS de 1998 :
En 1998, dans le cadre de la révision du POS, la commune des Avirons a consommé 33,5 ha de zone urbaine. Il reste donc un potentiel total de 26,5 ha dont 16,5 pour l’habitat et 10 pour des activités économiques.

3/ PLU de 2006 :
En 2006, le 16 juin, contraint par la loi SRU, le Maire décide d’élaborer un PLU.

Le 18 septembre 2009, lors du débat en Conseil Municipal sur les orientations générales du Projet d'aménagement et de Développement Durable, l’opposition constate que le rapport de présentation date de 2006 sur la base des données de 2005, alors que l’environnement et les données ont évolués de fond en comble en termes d’équipements structurants, de réseaux et particulièrement de réseaux routiers, d’environnement économique et même d’assemblée municipale : le Conseil ayant changé suite aux municipales de 2008.

L’opposition demande alors que les débats en cours soient considérés comme des préalables à la rédaction d’un nouveau rapport de présentation pour permettre de fiabiliser et d’actualiser les données à considérer et de revoir la phase de notification (EPCI, communes limitrophes…). Cette demande n’a pas été suivie d’effets.

Le projet de PLU arrêté en conseil municipal du 15 Janvier 2010 présentait des extensions nettes qui se montaient à 62 ha supplémentaires, soit un excédent de 36 ha.

Nous avons, à cette époque, attiré l’attention du maire sur la non-conformité de son PLU par rapport au SAR de 1995 notamment vis-à-vis du dépassement qui était de l’ordre de 58 %.

L’Etat a émis bien évidement un avis défavorable au projet de PLU le 16 avril 2010. Il lui à été demandé de revoir sa copie.

En dépit de cet avis, la mairie des Avirons a soumis ce document rapidement à enquête public du 26 avril au 26 mai 2010.

Le 5 novembre 2010 en conseil municipal, le Maire présente à nouveau son PLU et le fait approuver par son conseil.

L’opposition fait remarquer au Maire que son PLU est quasiment identique au précédent c’est-à dire toujours en non-conformité avec le SAR 1995. Notamment, il affiche un dépassement des surfaces préconisées par le SAR de plus de 16 ha cette fois-ci. En terme de densification urbaine, ce projet de PLU ne prévoit que 25 logements par ha comme densité moyenne, alors que le SAR préconise un objectif de 30 logements par ha. Quand on sait qu’en 2015, notre commune comptera 2 320 habitants de plus qu’en 2006, soit 11 500 habitants, il y a de quoi s’interroger !

Le 7 Janvier 2011, sont portées à l’ordre du jour du conseil municipal 2 affaires concernant le PLU en cour de projet, une demande d’autorisation de lancement d’études de programmation urbaine qui sera suivie d’une nouvelle prescription et donc le lancement d’un nouveau PLU sur la base du nouveau SAR.

Aucune allusion n’est faite aux observations de l’Etat…L’opposition demande explicitement au Maire si son PLU est exécutoire. Le Maire répond clairement OUI car les observations de la Préfecture au titre de la légalité sont arrivées hors délais.

Comme chacun sait, la Préfecture a fait parvenir ses observations dans le délai normal. Le Maire, sachant sa venue et le contenu du courrier, donne l’ordre de fermer immédiatement la mairie.

Nous avons demandé au Maire de donner lecture au Conseil des observations de la Préfecture. Ce dernier a refusé.

Conclusion :
En l’état actuel des choses, le PLU n’étant pas exécutoire, les rapports n° 9 sur le zonage et n° 10 sur la révision du PLU ne peuvent être délibérés dans la légalité. Le PLU n’étant pas exécutoire, il n’existe pas. Le document de référence reste donc le POS de 1998.

Ne voulant pas cautionner ce coup de force et ces manœuvres illégales et injustifiées, nous avons préféré quitter le conseil.

II/ Les conséquences de ces agissements sont multiples :
1/Au niveau des habitants

A chaque élection, le POS et aujourd’hui le PLU sert d’outil de propagande électorale, et de moyen de pression sur tous ceux qui attendent le déclassement de leur parcelle.

Il faut savoir que pour couvrir les besoins en logement aux Avirons, il faut d’ici 2014 construire prés de 500 logements sociaux supplémentaires.

Or rappelons que la commune dispose depuis 1995 d’un potentiel foncier à urbaniser pour lequel le Maire à fait le choix de garder sous le coude et jusqu’au bout une bonne partie de ces surfaces (environs 30 ha) pour maintenir et tenir les nombreux petits propriétaires dans l’attente et l’espoir.

Ses manœuvres indignes sont lourdes de conséquences car :

C’est le choix du business, celui de privilégier les possédants, les élus et les promoteurs immobiliers au détriment des petits propriétaires et des familles en attentes de logement sociaux.

Trouvez vous normal que le Maire nous annonce en plein conseil municipal qu’effectivement plusieurs élus et familles proches d’élus ont bénéficié de terrain déclassés ?

-Est t’il là pour privilégier sa cour ?
-Les élus sont t’ils là pour se servir les premiers ?

2/Au niveau du territoire

L’aménagement du territoire à été complètement oublié dans cette affaire, les problèmes que rencontrent les avironnais au quotidien ne sont pas pris en compte et ne sont pas prêts d’être résolus :

- Centre ville complément asphyxié
- Classes surchargées
- Collège saturé
- Absence de zone d’activité (où sont passés le 10 ha prévus pour la zone d’activité ?)
- Réseau routier inadapté

Pourtant, il est vice Président du Conseil Général depuis plus de 15 ans !!!

Or, nous risquons aujourd’hui de perdre un potentiel de 26,5 ha destinés à structurer et aménager notre territoire communal, d’autant que le SAR de 2011ne fait état que d’une douzaine d’ha d’extension.

Si le maire persiste dans l’illégalité, ces terrains seront perdus.

3/Au niveau administratif
Les recommandations de l’Etat n’ayant pas été prises en compte, il nous paraît évident que ces rapports présentés en délibération au Conseil Municipal ne devraient pas être validés au contrôle de légalité.

Nous souhaitons que l’Etat, méprisé comme jamais, aille jusqu’au pour rétablir le droit dans cette affaire.
Comme vous pouvez le constater, cette affaire relève très certainement du tribunal administratif voire du pénal

Eric FERRERE
Colette CADERBY
Jacky GRONDIN

samedi 8 janvier 2011

Publié sur le site de Zinfo 974 qui intérroge Eric Ferrere sur le conseil municipal du 7 janvier 2011

Mouvementé. Voilà comment on peut qualifier le conseil municipal des Avirons qui s’est tenu hier soir. Un conseil marqué par le départ de la séance de l’opposition. Elle accuse le maire, Michel Dennemont, d’avoir délibérément fermé la mairie, le 15 décembre dernier, pour éviter de recevoir un courrier du préfet remettant en cause le PLU (Plan local d’urbanisme). Pour l’élu de l’opposition Éric Ferrère ces méthodes sont "indignes d’un élu de la République".

Zinfos974 : Pourquoi l’opposition a-t-elle choisi de quitter le conseil municipal ?

Éric Ferrère : Nous avons quitté la séance pour deux raisons. L’ordre du jour du conseil municipal était la révision du PLU (Plan local d’urbanisme). Une révision étonnante compte tenu du fait qu’il vient à peine d’être voté (le 5 novembre 2010 ndlr). L’opposition a décidé de réagir car le PLU n’est pas conforme avec le SAR (Schéma d’aménagement régional) de 1995. Le maire a refusé de lire les conclusions du préfet lors du conseil mais a fini par dire que le plan n’était pas approuvé. Michel Dennemont a refusé de remettre à l’opposition les documents légaux. Dans ces conditions nous avons décidé de quitter la salle.

Il faut aussi ajouter que le maire a délibérément et spontanément fermé la mairie le 15 décembre dernier. Date à laquelle il devait recevoir un courrier du préfet dont la limite légale était fixée au jour même. Le maire a décidé de fermer complètement la mairie, sans prévenir. Les employés sont venus travailler et ont été mis devant le fait accompli. Nous pensons qu’il s’agit là d’une manœuvre pour éviter les conclusions de cette lettre, qui selon nous retoquait le PLU.

Michel Dennemont a évoqué une visite des cirques et remparts de l’île pour justifier la fermeture de la mairie. Qu’en pensez-vous ?

C’est tout de même un peu gros. Comment voulez-vous que l’absence de trois personnes pour une sortie légitimise la fermeture complète de la mairie ? Michel Dennemont a juste voulu jouer sur les délais pour affirmer le PLU.

Autre fait dénonciable : le maire a insulté le représentant de l’Etat, lors du conseil municipal d'hier, ce que nous trouvons inadmissible et indigne d’un élu de la république.

Que reprochez-vous au PLU ?

Le SAR de 1995 à attribué à la Commune des Avirons un potentiel global de 50 hectares de terrain à déclasser. La Commune des Avirons s’est dotée en 1998 d’un Plan d’Occupation des Sols (POS), qui a consommé 33,5 ha de zone d’extension urbaine à vocation domestique. Il en restait donc une vingtaine. Ce que nous reprochons au-delà de la forme, c’est un problème de fond.

Le maire a choisi de supprimer ces terrains destinés aux logements sociaux au profit de promoteurs immobiliers privés. Nous ne pouvons pas cautionner ces méthodes. Nous pensons d’ailleurs que c’est pour cette raison que le PLU n’a pas été approuvé par le préfet. Nous avons l’impression qu’à chaque veille d’élection, le maire agite les quotas de déclassement pour que les gens se tiennent à carreau. Certaines familles attendaient un terrain et n’ont rien obtenu. Le maire n’a jamais travaillé pour les petits.

Le SAR 95 va bientôt mourir et les terrains seraient perdus. La municipalité avait donc tout intérêt à accélérer le PLU pour pouvoir utiliser les 26 hectares restant. Le maire arrange juste ses petites affaires avant son départ.

Des actions vont-elles être engagées ?

Nous avons non seulement la possibilité de contrattaquer au niveau administratif car le PLU n’est pas conforme au SAR, mais aussi sur le plan pénal pour prise illégal d’intérêt et délit de favoritisme. Nous avons notamment appris que certains élus auraient obtenu des terrains déclassés. Nous ne pouvons pas laisser passer cela.

Pour le moment une chose est sûre : la fermeture arbitraire de la mairie va forcément se retourner contre Michel Dennemont. L’opposition espère que les services de l’Etat mettront la lumière sur le PLU et qu’ils agiront en conséquence. Nous souhaitons aussi que la justice ouvre les yeux sur cette affaire.

Samedi 8 Janvier 2011 - 15:02
Amandine Dolphin