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lundi 4 avril 2011

CANTONALES MARS 2011

Chère électrice, Cher électeur,

Tout d’abord avec Colette Caderby, ma suppléante, nous tenons à remercier tous ceux et toutes celles qui nous ont fait confiance lors de ce scrutin du 20 mars 2011. Comme on a pu le lire dans la presse, «Il s’en est fallu d’un cheveu». Cependant, rien n’est perdu ! Au contraire !

C'est en raison d'un très faible nombre de voix que le candidat sortant a pu franchir le seuil de la majorité absolue.

En effet, seules 9 voix représentant 0.19 % des suffrages exprimés lui ont permis d’être désigné conseiller général du canton des Avirons. Cet écart apparaît extrêmement faible, tant en valeur absolue qu’en valeur relative. C’est loin d’être une gloire, et il le reconnaît lui-même. Par contre dans son tract, il fait dire aux chiffres ce qu’il veut. Regardons de prés ses résultats. Pour être élu, il faut la moitié des suffrages exprimés.

Calculons en 2004
4561 : 2 = 2280 voix nécessaires pour passer au premier tour.
2540 – 2280 = 260 voix en plus. Il a été élu ce qui est incontestable.

Calculons en 2011
4659:2 = 2329 voix nécessaires pour passer au premier tour,
or il est élu avec 2338–2329 = 9 voix de plus seulement !!!

Le message fort à retenir de cette campagne :

« Globalement la population souhaite le changement aux Avirons ! »

Remarquons : En 2004 il y avait 2 candidats. En 2011, les conditions ne sont pas les mêmes, car il y a 4 candidats face à lui. Dans son analyse il se focalise sur mon score au mépris des autres candidats qui, eux aussi, prônaient le changement. Lui qui prédisait en début de campagne un très gros score dés le premier tour, a, au contraire, perdu plus de 200 électeurs et électrices qui lui ont retiré leur confiance alors qu’en même temps on observe 1397 inscrits de plus. 9 voix, c’est donc trop juste !

D’autant que 2527 électeurs ne se sont pas déplacés pour aller voter ce jour-là… C’est souligner l’importance de voter dès le 1er tour !

Aux mensonges divulgués sur le déclassement des terrains, (Justice administrative en cours …), aux magouilles d’élus pour se servir les premiers, (affaire pénale à l’étude…), ajoutons, le constat, preuves à l’appui, de diverses pratiques irrégulières, dans un total déni des lois en vigueur pendant la campagne électorale. Aussi, mon « éternel » combat aux Avirons pour : le respect de la démocratie, le respect des citoyens, et ma conviction profonde de la nécessité du changement déjà voulu par 50% des avironnais lors de ce scrutin, m’ont conduit à déposer, un recours en annulation de ces élections.

Je voudrais profiter également de cette occasion pour remercier ceux et celles qui ont mis toute leur volonté et leur enthousiasme à promouvoir nos idées, à rencontrer et à convaincre sans relâche les électrices et les électeurs de notre canton, à faire campagne avec force et conviction, face à un candidat sortant, sans idée, sans projet, définitivement allié et endoctriné par le PCR.

Même si la victoire n’est pas aujourd’hui au rendez-vous, je sais qu'elle n’est pas bien loin car ce combat constitue une nouvelle étape de la conquête des Avirons. Dans ces circonstances, je veux vous dire, que je demeure, plus que jamais, à vos côtés et à votre entière disposition.

Avec mes sentiments fidèles et dévoués,
Eric FERRERE

POURQUOI UN RECOURS EN ANNULATION ?

OPINIONS : « Qu’est-ce qu’ un recours en annulation ? »Eric FERRERE : Le recours en annulation permet à des citoyens d’exprimer leurs doutes sur la légalité des résultats d’une élection. Si les preuves apportées sont justifiées et légitimes, l’élection sera annulée et il faudra re-voter.

OPINIONS : « Pourquoi un recours ? »Le recours est indispensable pour assainir certaines pratiques politiques. En 2002, j’ai fait annuler les élections municipales, car j’ai pu prouver que mes affiches étaient systématiquement arrachées ou maculées, qu’il y avait eu des libéralités, voire des achats de voix ,des violences et des pressions exercées à l’encontre de certains électeurs et, notamment, de certains agents communaux. Grâce à ce jugement (CE N° 237209 année 2002), ces pratiques ont quasiment disparu de la commune et les campagnes électorales sont beaucoup moins violentes. Nous n’en sommes plus à l’ère des bons de feuilles de tôles et des chariots octroyés généreusement à la veille des élections. Il n’en demeure pas moins certaines pratiques, plus subtiles, dans le total irrespect des citoyens et de la loi.

OPINIONS : «Alors, sur quoi fondez-vous ce recours ? »Eric FERRERE : Le candidat sortant a pu franchir le seuil de la majorité absolue grâce à seulement 9 voix, représentant 0.19 % des suffrages exprimés. Cet écart apparaît extrêmement faible tant en valeur absolue qu’en valeur relative. C’est à la lumière de ce très faible nombre de voix qu’il convient d’appréhender les nombreuses irrégularités qui ont entaché l’élection cantonale contestée. Ma protestation se fonde principalement sur :

1-Le supplément au bulletin municipal du mois de décembre 2010

Le supplément au journal municipal des Avirons qui, au mois de décembre, fait un bilan de l'activité de la collectivité : Il apparaît que l’édition de ce supplément, tiré à plus de 4000 exemplaires et entièrement financé par la commune, contrevient manifestement aux dispositions des articles L.52-1 et L 58-1 du code électoral. Puisque les élections cantonales étaient prévues le 20 mars 2011, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations d’une collectivité n’aurait dû se faire à compter du 1er septembre 2010.

2-Une promesse de travaux en faveur d’une résidence privée, utilisée comme propagande électorale :

Dans une copropriété, regroupant une cinquantaine de logements, soit plus de 40 votants, le Président du conseil syndical se félicite, en des termes dénués de toute ambiguïté, de l'intervention du Maire auprès du Conseil Général pour la surélévation d'un muret longeant la départementale. La manœuvre électorale est aussi manifeste que grossière : le 22 octobre 2010, le Conseil Général est saisi par le maire, lui-même vice-président du Conseil Général chargé de cette commission. La réponse favorable n'arrive que le 16 mars 2011, soit moins d'une semaine avant le premier tour de l'élection. Sans perdre de temps, le 17 mars, le Maire, par courrier, en informe le Président du conseil syndical qui, tout aussi empressé, transmet le jour-même, par écrit, cette information à l'ensemble des copropriétaires. Il suffit de regarder les dates de ces correspondances pour se convaincre de l'empressement des intéressés à communiquer avant le 20 mars… Il est évident que cette intervention du Conseil Général, à quelques jours du premier tour, très efficacement relayée par le président du conseil syndical auprès des résidents, peut s'analyser comme une véritable campagne de promotion organisée en violation du code électoral.

L'ensemble de ces irrégularités s'inscrit en outre dans un contexte de pratiques déloyales consistant à mettre en œuvre, sur le territoire de la commune, des travaux exceptionnels bénéficiant directement aux habitants ou à certains d'entre eux alors qu'aucune circonstance objective n'en justifiait la réalisation à ce moment. Tel est le cas de la réalisation de deux abribus au cours du mois de février 2011.

Il en est de même de la réalisation de travaux de réfection des chemins « Hubert Delisle » (Prés de 150 votants), "Parc à Moutons sur le Tévelave desservant les lotissements la Forêt, les Géraniums, Miel Vert, (plus de 300 votants). Ceci explique cela…

Compte tenu du caractère des irrégularités invoquées, de l’influence qu’elles ont pu avoir sur les résultats du scrutin et du très faible nombre de voix ayant permis l’élection du candidat sortant au premier tour (9 voix) il était normal que je fasse mon devoir de citoyen de signaler à la justice les dérives et les libertés que des personnes prennent avec la loi.

OPINIONS : « Pour vous, cette élection va-t-elle être annulée ? »Eric FERRERE : J’ai bon espoir car mon recours s’appuie sur les jurisprudences du Conseil d’Etat du 19 mai 2009, Commune Les Bordes sur Arize, n° 317249 et du 28 juillet 1993, Canton de Bordères-sur-l'Echez, n°142586.