"Dans ma commune, je me dis de droite, au conseil général, je suis du centre, mais à chaque élection, je fais alliance avec le PCR. Qui suis-je ?".
Dimanche 25 novembre, les grands électeurs de la Réunion ont réagi : Ils ont sanctionné Michel Dennemont. Durant toute cette journée, son cartable sous le bras n’a impressionné personne et ne suffisait pas à faire de lui un sénateur ! Les grands électeurs n’ont pas voulu d’un représentant aussi peu fiable pour La Réunion, pas plus du reste que de son attaché parlementaire, déjà pressenti, (le pti Laurent) comme on l’appelle ici << Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir mis par terre>>, vieil adage populaire qu’ils auraient dû suivre !
Désormais, Michel Dennemont n’a d’influence qu’aux Avirons. Sorti des limites de la commune, il est la risée de tous les politiques, droite et gauche confondues, qui ne comprennent pas que les Avironnais n’aient pas mis, depuis le temps, un terme à ses retournements et ses trahisons. Chaque année, au gré de son intérêt, il a changé de parti. Mais, reconnaissons en lui << le porte-bonheur >> de la droite.
Souvenons –nous :
Son échec dans le combat pour la bidep, auprès de Paul Verges.
Son échec aux élections législatives de 2007 où, au second tour, il soutenait Verges.
Son échec aux régionales de 2010, placé dernier sur la liste de Verges.
Son échec aux sénatoriales de 2011, placé 3ème sur la liste de Verges.
Une fois de plus, Verges l’a roulé dans la farine en lui promettant une place de sénateur dans deux ans seulement, de quoi le faire pédaler un peu, alors que pour Gélita Hoareau, c’est tout de suite. Est-ce à penser que Gélita est plus compétente que Michel Dennemont ?
Si certains électeurs des Avirons n’ont pas encore découvert la personnalité de Michel Dennemont, les grands électeurs, eux, la connaissent bien. Même les grands électeurs communistes, agacés par la présence de Michel Dennemont sur cette liste, ont décidé de désobéir à leur chef historique, Paul Verges.
Les grands électeurs sont des citoyens qui réfléchissent et qui savent reconnaître les hommes de valeur, les hommes de conviction et éliminer les opportunistes carriéristes qui vendent leur âme au diable pour décrocher une place et les indemnités conséquentes.
Paul Vergès et Michel Dennemont ont subi un échec cuisant. Sûr d’obtenir plus de 400 suffrages, Verges remerciait Dennemont pour son soutien : Ce dernier se << voyait déjà élu au sénat >> . Leur liste n’a recueilli que 296 voix, soit 24,69 % des suffrages exprimés, et ne récupère qu’un seul siège.
Où sont passé les 104 voix manquantes se demande Mr Yvan Gombeau ? Monsieur le Politologue, Venez aux Avirons, et vous comprendrez vite. L’explication est simple : «Je suis de droite mais ne voterai pas Dennemont qui roule pour Verges. Je suis de gauche mais ne voterai pas pour Verges qui roule pour Dennemont.»
En tout cas, une bonne partie des grands électeurs de sa majorité ont catégoriquement refusé d’emprunter SON bus pour aller voter ce jour-là.
Eric FERRERE
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