Nicolas Sarkozy a promis mardi aux Français d’outre-mer qu’il tiendrait les engagements d’aide pris par son gouvernement après la crise sociale de l’hiver 2009, mais leur a demandé de rompre avec "l’assistanat" et de prendre leur destin en main.
"Je serai exigeant, intransigeant sur le respect de la parole donnée parce que je sais que vous avez trop souffert de promesses sans lendemain et de magnifiques discours incantatoires",
En contrepartie, Nicolas Sarkozy a plaidé pour un "nouveau modèle de développement, moins dépendant de la métropole" et demandé aux habitants de la "France des trois océans" de "rompre avec les habitudes du passé". "Je ne veux plus entendre dire que l’outre-mer a besoin de la métropole, je veux qu’on dise que ce besoin est réciproque"
"Je sais que certains de nos compatriotes ont besoin du RSA (revenu de solidarité active) et ils l’auront", a-t-il assuré, "mais je dis que l’avenir de l’outre-mer français ne passe pas par l’assistanat (…) mais par les moyens que la République vous donnera pour vous développer".
Après le référendum sur l’autonomie en Martinique et en Guyane, Nicolas Sarkozy a aussi redit sa "souplesse" sur les institutions. "Avec une seule ligne rouge dont je n’accepterai jamais qu’elle soit franchie, celle de l’indépendance", a-t-il précisé, "l’outre-mer est français et restera français"
SAINT-DENIS-DE-LA-RÉUNION, 19 janvier 2010
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